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promeneuse repère un crâne sur un sentier situé à environ un kilomètre du Haut-Vernet. Ayant peur que celui-ci disparaisse, elle le ramasse pour l’apporter directement à la gendarmerie. Il s’agit bien des ossements du petit Émile, confirmant ainsi son décès. Ses vêtements ont également été retrouvés éparpillés à quelques mètres de là. Lors de cette découverte, un détail a sauté aux yeux des enquêteurs : l’absence de lacets sur les chaussures du petit garçon. Les chaussures, comme le reste des vêtements et l’ensemble des ossements retrouvés, sont toujours en cours d’analyse par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Une attente interminable pour la famille
Cette absence de lacets intrigue les enquêteurs. Il ne faut pas passer à côté d’un détail précieux. “Il peut y avoir des explications de circonstances, dû à un tiers mais aussi une explication naturelle quand on passe dans les broussailles avec des nœuds simples ou doubles avec des grosses boucles. Mais effectivement, c’est une question”, a confirmé une source proche de l’enquête auprès de BFM DICI. “Des lacets friables sur une chaussure dégradée peuvent aussi se détériorer avec le temps”, a-t-elle ensuite supposé. Les résultats des analyses vont réduire les hypothèses de travail et relancer des investigations. À ce stade, la famille d’Émile est, une nouvelle fois, condamnée à attendre et espérer des réponses rapides. Pour les aider, la demande de soutien psychologique déposée par l’avocate des grands-parents d’Émile sur le bureau des juges a été acceptée. Mercredi 17 avril 2024, la mère du petit garçon s’est exprimée pour la première fois depuis la découverte des ossements. Elle a tenu à remercier les participants à une cagnotte ouverte pour “aider la famille à payer l’enterrement”.